Picu Urriellu : Leiva

 Nouvelle ascension de la face Ouest du Picu

Régis et Armelle partent dans Sagitario, voie courte pour dérouler après leur Murciana de la veille. Quand on l'avait faite, j'avais repéré des grimpeurs à notre droite dans Leiva, et les murs gris avaient l'air classes, on part donc la dedans ca nous permettra d'être à coté des copains.

 

En plus la voie sort au sommet, si jamais Aurélie est motivée, ca serait cool de grimper une 3ieme fois la face Ouest !  

L1 et L2 en 6b/c sont en effet superbes, dans des murs gris à trous et réglettes. Longueurs toutes équipées, voire suréquipées car initialement gravies en artif. Or le rééquipement à l'espagnole, c'est changer les chapas/pitons d'époque par des spits, peu importe le niveau !

L1, beau 6c suréquipé

On se retrouve donc avec des longueurs suréquipées si on part dans  une optique de libre, et quasiment vierges de tout point dans du facile. Bizarre.

Fin de L2

on attaque L2, beau 6b

Fin de L2

Aurélie dans L2

Départ de L2

Au taquet dans L2

Ensuite c'est plus quelconque, la voie zigzague à coté de Sagitario mais le rocher est joli. 

L4

Puis on laisse les copains descendre en rappel et on attaque la suite ! le topo est succint, on ne sait pas trop comment sera l'équipement, si les fissures de fin seront coriaces, ca sent l'aventure et ce parfum est agréable.

Pique nique avant la deuxième partie

Après un peu de marche, on attaque le crux, une longueur bizarre, semi équipée, avec des styles et des rochers bien différents. Un mur un peu teigneux sur du rocher fracturé, puis un devers sur bacs gris génial, puis une fissure lisse sans équipement. J'ai un peur du passage en fissure mais Aurélie est dans de bonnes dispositions.

Après l'artif

Ensuite s'ensuit une dalle en traversée, plein gaz... C'est équipé pour l'artif, mais je pensais que ca serait plus oblique et moins traversant... Je manque de dégaines mais ca se passe pas trop mal, je stresse toujours pour ma seconde...

La fissure de fin, géniale

Ensuite c'est la bonne surprise : je l'espérais sans trop y croire, mais les fissures de fin dérroulent, dans un rocher de dingue, on arrive au sommet sans soucis avec beaucoup de plaisir. C'est autre chose que les bouses du vercors.

Grosse ambiance et super rocher

Sommet à 18h, ca promet un retour au parking de nuit mais peu importe on connait les lieux : Descente seuls dans la face Sud en cette fin de journée, super ambiance de calme...

On est touchés par l'attention d'Armelle et Régis qui nous ont laissé de quoi bouffer, c'est mignon ! Descente dans le soleil couchant, avec des lumières de malade : quelle région magique...