Première voie ouverte dans les gorges, dans une paroi austère, sa médiatisation à l'époque, son sérieux (tant en libre qu'en artif), le style lourd (cordes fixes et siège de la face) avaient vite rendu cette voie mythique dans le monde de la grimpe. En amateur de classique, il était donc temps d'aller y faire un tour, d'autant plus qu'aujourd'hui avec l'évolution du matos et des topos, ca devient accessible à des grimpeurs lambda comme nous.
De plus, je suis un peu curieux de voir à quoi cela ressemble. Je ne suis jamais allé au Duc, qui de loin, noir et compact ne donne pas du tout envie ; mais s'opposant à cette impression, il y a les echos de rocher classe, avecde belles voies modernes qui y sont tracées...
 |
| L'objectif |
 |
| La tyrolienne mythique ! |
 |
| L2, 6c pas facile en libre |
 |
| L3, 6a, du beau libre |
 |
| L4, on attaque les séries de rampes |
 |
| Encore des rampes, quelle audace... |
 |
| Le célèbre bombé à gollots |
Au final, vraiment impressionné par la voie. Il y a très peu de lignes de faiblesses, et la voie se faufile sans jamais être extrême, avec beaucoup de libre, par un système de rampe et de petits murs. Quelle audace de se lancer la dedans !
3 crux dans la voie :
un crux en libre, L2, 6b/c tendu : rocher poussiereux, mauvais pieds, protections moyennes, il faut s'employer.
un crux itinéraire : dans L5 il y a des rampes partout, dur de s'y retrouver...
un crux artif : le fameux bombé à gollots, où il faut non seulement se suspendre sur des vieux expansions, mais aussi finir avec des crochets et/ou du libre pas donné en haut...
Bien content, avec une envie d'y revenir !
je devine que le rocher dans les voies modernes doit être bien génial à grimper, même si j'ai trouvé ça bien poussiéreux...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire