Gillardes : Et dieu créa la flemme

 Rentrée grimpesque

Régis en cette fin de vacances est encore célibataire et il en profite pour grimper. une grande journée et de la chaleur, le spot idéal c'est les gillardes.

Je suis un peu un boulet car le soir on est invité chez Laurent à Valence pour revoir Marc, Benoit et cie : J'ai beau être drogué de l'escalade, il me reste de la lucidité et rater des amis qu'on voit peu pour serrer des réglettes serait quand même insensé. Du coup on décide d'aller dormir la veille pour être sur d'être rentré à 18h à Grenoble.

Car la voie fait 18 longueurs, et vu que je n'ai pas grimpé depuis 1 mois, il y a moyen qu'on y passe du temps. Pour optimiser le retour, on dépose de nuit 2 vélos sur le chemin de descente.

Le lendemain, on misère un peu pour trouver l'attaque mais on se reprend vite.

Le début de la voie, une longueur d'artif et L2,un 6c bien raide, me détruisent déjà les bras... 

L3, la longueur soit disant majeure, n'est pas si bien : poussiéreuse, expo, bof. Au moins ce 7a+ en mur/dalle n'est pas trop physique

 

L1, Artif

L2, beau 6c

On est assez vite décus : le rocher est un peu poussiéreux et parfois mauvais,  les pas durs sont blocs, il n'y a pas beaucoup d'ambiance... On commence surement à être difficiles après le rocher des Picos ou d'Ordesa.

Heureusement la fin est moins dure et mieux équipée, ca me permet de récupérer et on sortira rapidement, sur des longueurs plus habituelles aux Gillardes

L16, en silex

L16

Une fois sortis, la descente déroule bien, on se rapproche des vélos... Quand 2 énormes chiens surgissent des hauteurs et nous aboient dessus l'air bien menaçants. Il y a un gros patou, déjà impressionant, et un berger d'anatolie 2 fois plus gros que ce dernier ! Bien plus agressif que les peluches rencontrées aux Picos il y a quelques temps, celui ci est un vrai monstre. On a beau pas avoir peur des chiens, on fait pas les malins et on recule. Mais ces derniers nous suivent.. heureusement ils semblent avoir peur de la corde et une fois sur les vélos, on arrive à les semer.