mercredi 18 juillet 2018

Tofana di Rozes : Via della tridentina (Bonatti- Contini)

le gros objectif du séjour !

Enfin une journée de grand beau, on peut se lancer dans un truc long. La Tofana di Rozes et sa face Sud gigantesque sont à portée de main, et le topo parle d'une belle voie sauvage ouverte par Bonatti lui même... il m'en faut pas plus pour être surexcité.

Face Sud de la Tofana : le pilier Bonatti est au fond à gauche

1h 20 de marche, on est au pied de ce pilier Ouest, et en effet il n'y a personne. Le rocher est pas super au début, puis ca s'améliore à mesure que le gaz augmente

Océan de rocher : ambiance dolomites


Sur le fil du pilier, 4+ gazeux !
le départ est plutôt facile  mais très agréable sur du rocher gris très prisu. Puis ca devient  plus sérieux quand on attaque le rocher rouge
 
Frontière entre rouge et gris
 Dans le rouge, on s'attend à du rocher délité mais c'est la pluie de bacs bien solides, un régal !
On se perd un peu dans L10, puis on se retrouve sous le dièdre final caractéristique

on s'approche du dièdre
Il y a peu de pitons mais on peut compléter facilement, c'est l'escalade parfaite. Le crux, le  dièdre final en VI, est l'archétype de la fissure agréable à grimper : Raide, prisue, à protéger, très belle longueur.
Le dièdre final
 Ensuite, 100m de corde tendue, en rocher moins bon, et on débouche sous le sommet

Il faut prendre une vire en face Ouest, mais dans cet océan minéral c'est pas évident et on se sent bien perdu. Heureusement, de discrets petits cairns, témoignages émouvants d'une présence humaine bienveillante nous rassurent
Où est la vire ?
On trouve la vire, mais il nous faut faire un peu d'alpinisme extrême, en taillant des marches à mains nues dans le névé d'accès.
gouter sur la vire
 Ensuite on  parcourt la vire, sentier miraculeux le long de cette énorme montagne, dans une ambiance étrange où se mélangent les reliques émouvantes de la guerre et les souvenirs de Stallone dans Cliffhanger.
Les 3 dita
Une fois rejoints les 3 dita, c'est la descente au parking, longue, longue... Quelle journée

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