Presles : Les bêtes qui s'ignorent

La fraicheur automnale est enfin là

Partis pour le rocher du midi, la faicheur et les nuages nous déportent vers la valeur sure de cette météo, Presles.

On choisit un peu au hasard la voie du jour... pas évident de faire un truc ni trop dur ni trop facile qu'aucun n'a fait !

Arrivés au départ, on ne sait pas trop par où passer... Comme lorsqu'on était allé à Exodus, le chemin "normal" étant interdit, on ne sait quoi faire. Bernard Gravier lui même hésite puis nous convainc qu'on a qu'à faire comme si de rien n'était.

Les rappels déroulent bien, qu'est ce que le rocher est beau dans ce secteur... Bouddha fait envie mais le 7c fait un peu peur.

L1+L2

On hésite un peu sur le départ mais grâce à C2C on se trompe pas. Régis est chaud et enchaine L1+L2, un 6a sale puis un beau 7a+sur du rocher jaune plus prisu qu'il n'y parait. Je tire au clou dans une traversée, pas trop envie de me cramer d'entrée... et manque de forme déjà criant.

C'est donc peu fringant que j'attaque L2... ca se joue sur un pas en traversée, je tire direct au clou... Ensuite une belle envolée plus facile en mur raide, avec un équipement à la Beatrix qui oblige à rester concentré.

L3 en ascendance très belle

L4, beau 6c+ avec un pas dur au départ, se déroule sur un beau rocher qui fait plaisir... j'enchaine en second

L5, traversée puis cheminée sans histoire nous mène à L6, longueur en dièdre déversant rempli de bonnes prises. C'est super classe et grisant Régis enchaine avec brio, je me bats et arrive à enchainer miraculeusement.

 L7 un 6b+ avec quelques pas taquins est encore jolie, ce qui n'est pas le cas de L8 un 6a hyper bourrin qui se joue sur un devers.

L6 majeure

On arrive au pied de L9, dernière longueur. c'est à moi d'y aller mais je me défile, je me sens épuisé comme malheureusement trop souvent. Et bien m'en a pris, ce 7a en mur raide nous a rousté sur plusieurs passages difficiles à déchiffrer. Et le Beatrix des années 90 ne fait pas de cadeaux...