lundi 16 août 2010

Naranjo de Bulnes : Voie Normale

Difficile de trouver un créneau de beau dans ce pays de fou que sont les asturies... Neanmoins, il y a 2 jours corrects qui s'annoncent, on décide de tenter l'ascension du Naranjo.


Il faut dire que le sommet a de la gueule... Bien sur on rêve de la face Ouest mais ce n'est pas le moment. De plus on emmène Papy donc on se contentera d'une voie facile. La voie normale en face Sud, semble déjà très jolie, et comme on est jamais sur de la météo dans ce coin, ca suffira bien !


Le départ se fait dans une brume typique du massif...


 Après 3 heures de marche, on arrive au refuge bien fréquenté. Peu de temps après, une vision de dingue s'offre à nous : la face Ouest du Naranjo se dévoile et nous ecrase par sa masse et sa hauteur. On en a le souffle coupé.

Vision fantasmagorique
 Le repas au refuge est bien marrant. Se cotoient dans ce refuge des grimpeurs couillus qui se sont frottés aux voies les plus dures, de simples randonneurs, des grimpeurs modestes comme nous et... des chicas, des jeunes filles en petit T shirt et mocassins dont on se demande comment et pourquoi elles sont arrivées là... en tous cas le gardien les apprécie. On croise aussi des français qui dorment dehors mais mangent dedans... bon plan à retenir.
Face Ouest du Naranjo de Bulnes
 Au matin, on découvre avec plaisir que la météo avait vu juste : pas un nuage. La marche d'approche, pour une fois, est un régal car elle permet d'admirer toutes les faces de la montagne...
Les faces Sud et Est
On attaque parmi les premières cordées, l'escalade est facile, mais le rocher toujours aussi hallucinant... Tellement sculpté qu'on place des coinceurs dans les cannellures.


Papy au taquet

Fin de la voie
 Après un peu de corde tendue, on débouche au sommet, avec l'Ocean devant nous : grande classe ! En plus on profite seuls de ce beau moment
La fine équipe au sommet
Descente en rappel dans la voie, au milieu des grimpeurs qui montent. Certains anglais totalement imperturbables nous font frissonner...

Il faudra revenir, avec d'autres projets...

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